PARIS SUICIDAIRE
Des larmes de couteaux, que je m’étrangle !
Assassinée par d’étranges gants Dante
Et que cette souffrance qui me sangle
Qu’elle soit définitivement palliée !
Sur les pavés creux, l’obscurité tremble
Sous le poids de quelques lucioles lourdes
Et prêtresses sages de la vertu sourde.
Balade mortifère où tout se ressemble…
Je souille la Lune de mon âme vagabonde
Qui n’a de la peine que pour sucer la vie !
Et le malin tourmenté précipite sa fronde.
Après l’errance, se retire l’amertume
De la longue beauté noire levant son enclume
Jusqu’à l’apogée du nouveau Paris suicidaire…
Le 16 janvier 2015
Céline Dubois